La connaissance empirique des plantes remonte à l’aube de l’humanité. Les plus anciens témoignages de leur usage remontent en Egypte et en Mésopotamie, les Grecs avec Hippocrate seront les premiers à étudier leurs propriétés. Au Moyen Age, Hildegarde de Bingen, abbesse allemande du XIIe siècle, souvent citée comme la première naturopathe de l’Histoire, nous a légué des connaissances médicales dont la portée visionnaire se confirme de nos jours. Les ressources et vertus thérapeutiques de la Nature sont immenses et immuables. A la fin du XIXe siècle avec l’avènement de la médecine moderne, on oubliera un peu les plantes, mais aujourd’hui la phytothérapie rencontre un regain d’intérêt incontestable.
Les plantes médicinales, appelées aussi « les simples » agissent dans la douceur et la durée, se déclinent en infusion, décoction, macérât, gélules…
Suivant l’usage et les propriétés recherchés, différentes parties vont être utilisées : les racines, rhizomes, tubercules, feuilles, fleurs, écorce, bourgeon, fruit et graine. Les plantes ne devront avoir subi aucun traitement chimique, ni au moment de leur culture ni pour assurer leur conservation.